Le « nouveau » discours de la méthode, une pièce en 1 acte

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Vendredi 16 mai 2014

Scénette proposée par Patrick MONGILLON et Gérard CAPPELLI, Président et Vice-Président de l'AFQP Ile de France, à l'occasion de la conférence "Excellence Opérationelle et RSE".

Démarches divergentes ou complémentaires ?
L'humour est-il de mise  dans l'ambiance feutrée des réunions de qualiticiens, de penseurs sociétaux et autres rédacteurs de rapports et textes normatifs ?

Les deux acteurs du sketch joué le 27 janvier dans la salle de conférence du Medef semblent en tout cas convaincus des vertus pédagogiques de l'approche humoristique. Ils n'en sont pas à leur premier essai, puisqu'ils avaient déjà sévi, en novembre 2012, lors de la cérémonie du Prix France Qualité Performance à Bercy…

Le scénario de la pièce en un acte est simple, à l'instar des téléfilms à succès : deux fanatiques partisans de causes apparemment divergentes s'apostrophent au début de la pièce, pour finalement se congratuler et s'allier après leur joute oratoire. « La RSE est une mode ! » entame l'adepte de la qualité. « La qualité est has been ! » lui rétorque le passionné de RSE. Mais, à la fin du débat, en découvrant leur complémentarité, ils entonnent en chœur : « RSE-Excellence, même combat : performance ! »

Toute ressemblance avec la réalité n'est pas tout à fait fortuite, et l'antagonisme des deux parties, certes exacerbé par le script, n'est pas pure fiction. En effet, entre les pratiquants de la qualité et les promoteurs de la RSE, la compréhension mutuelle est récente. L'une, consistant à satisfaire les exigences du client, est une démarche mature, avec une soixantaine d'année d'existence et de nombreuses bonnes pratiques avérées. L'autre, « responsabilité sociétale des entreprises » n'émerge que depuis le début des années 2000.

L'optimisme exprimé à la fin de la pièce s'inscrit moins dans l'utopie œcuménique que dans une réalité entrepreneuriale nouvelle. En effet, la notion de « parties intéressées » (ou « parties prenantes ») est à la fois présente dans la nouvelle structure commune des « systèmes de management » (de la qualité, de l'environnement, des risques, etc.) et dans les fondements même de la RSE. Les entreprises prennent de plus en plus en compte les attentes de ces parties. Les salariés, les actionnaires, les clients, certes, mais également les fournisseurs, l'environnement naturel et sociétal…

La performance « globale » n'est pas un concept altermondialiste : l'entreprise de demain est clairement multi-parties prenantes !

 

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