Le brainstorming

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Le brainstorming ou processus de remue-méninge est une démarche qui permet à un groupe de créer de nouveaux produits ou d’apporter des nouvelles solutions à un problème. Depuis ses débuts dans les années 40, elle a fait ses preuves et les techniques se sont multipliées et pour l’enrichir. Mais l’essentiel du processus reste le même : choisir des participants d’horizons différents et leur proposer un cadre sécurisant avec des éléments de décalage, puis laisser surgir les idées et faire émerger les solutions qui déboucheront sur des actions. 

Constituer un groupe de brainstorming

Pour monter un groupe de brainstorming sur un problème défini, le choix des participants est crucial. Des personnes issues de domaine hétérogène apportent un ressenti, un regard, des valeurs et surtout un vécu qui permet de fertiliser les interactions. Dans tous les cas, chacun sera invité et libre de participer sans aucun contrainte car l’état d’esprit de chacun donnera le ton de la séance qui se doit décalé et léger.

Selon la complexité et l’enjeu du sujet, la séance peut durer entre 1 heure 30 (non compressible) et une journée. 

Au démarrage du brainstorming, l’animateur doit poser les règles de fonctionnement (les horaires, la demande de participation active pour toute la séance, l’arrêt de l’ordinateur et du téléphone) et les valeurs d’écoute, de bienveillance, de créativité, de patience et d’ouverture. 

L’animateur propose au début quelques animations d’inclusion. Par exemple, il organise un tour de table sur le thème « Défendre une idée à laquelle vous êtes opposé ! », « Raconter la fois où vous avez été un super héros », « Quelles sont les conditions pour que vous soyez à l’aise ? », 

Ensuite, le sujet peut commencer à être traité. L’animateur précise collectivement quel problème fera l’objet du brainstorming.

 

Diverger pour apporter de nouvelles idées

Une fois que tout le groupe s’est accordé sur le problème, les participants vont réfléchir individuellement sur les solutions qu’ils vont proposer : c’est la réflexion individuelle ! Il est important de consacrer au moins 10 minutes à cette phase où chacun réfléchit en silence. 

Les participants noteront chaque idée sur un post-it en une phrase simple composée d’un sujet, d’un verbe et d’un complément. Une variante du processus demande à ce que les participants montrent leurs premiers post-it dès qu’ils sont faits mais sans interagir. C’est l’occasion pour les participants de rebondir sur les idées des autres.

Dès que tout le monde a fini d’écrire ses post-it, la réflexion individuelle est terminée.

Le groupe partage alors les idées personnelles, chacun lisant à tour de rôle ses post-it et donnant éventuellement des éléments de clarification.

Lors de cette lecture, tout le groupe écoute ce qui est dit. Personne n’a le droit d’intervenir ou de juger ce qui est lu. Toutes les idées sont bonnes à écouter ! Certains peuvent ajouter quelques post-it à ce moment également. On fusionnera les mêmes idées pour en limiter le nombre et faciliter leur traitement.

C’est l’occasion de s’élargir les possibles et d’ouvrir de nouvelles voies. Il n’y a pas de limite, on ne se pose pas la question si ces idées sont possibles, chères, longues ou très conséquentes. Cette liberté permet de sortir du cadre.

 

Converger vers la solution

L’animateur demande par quels thèmes dominants peut-on regrouper les post-it. Une fois ces derniers choisis par le groupe, il procède à un assemblage pour donner une cohérence. Chacun peut intervenir en cas de complément ou de désaccord. 

Un tour de table ensuite est fait pour éventuellement compléter les idées et s’assurer que tout a été dit.
Ensuite, on procède au vote. Chaque participant choisit individuellement 2 ou 3 idées à prioriser en apposant un trait ou une pastille selon la règle. 
Le succès de la journée dépend des retombées positives et l’exploitation de ces idées est une phase essentielle.