Le Manager Qualité du futur doit sécuriser le management
Dans un podcast exclusif, les équipes de France Qualité ont planché sur les défis du Manager Qualité du futur. Agnès DELDICQUE, Présidente de l’AFQP Hauts-de-France et Consultante en Management de l’organisation a participé à ce groupe de travail, dans le cadre du Think Tank « Made in Qualité » de France Qualité.
Elle nous parle de la quatrième des 6 finalités qui définissent le Manager Qualité du futur.
Cette interview est à retrouver dans son intégralité, dans l’épisode 4 du podcast « Manager Qualité du futur ».
France Qualité : En quoi consiste la mission « sécuriser le management » du Manager Qualité du futur ?
Sa mission, sécuriser le management, s’exprime dans sa capacité à rendre les processus fluides dans l’organisation. Ainsi il soigne les interfaces qi sont souvent des problèmes ou des points de friction et donc sa responsabilité, en caractérisant un peu les propos c’est de créer du lien et donc du bonheur en interne.
Le manager qualité pour créer la confiance se doit d’être le mobilisateur de son équipe, du « travailler ensemble ». Son rôle dans le savoir être, c’est d’être un facilitateur pour l’humain, le transmetteur des valeurs.
Peut-on parler d’exemplarité ?
Son exemplarité, le modèle qu’il veut imprimer c’est pratiquer la méthode des petits pas avec pour but les apprentissages des utilisateurs ne pas vouloir tout faire d’un coup. Sa légitimité, sa crédibilité au sein de l’organisation, c’est aussi qu’il n’oublie pas ces clients internes.
Par ailleurs a-t-il un devoir ?
De son devoir de veille, outre la « compliance », on retient, qu’il doit vraiment avoir une vision 360°, qu’il reste un éternel curieux, d’avoir le gout d’apprendre.
Son rôle a-t-il une portée stratégique ?
Le manager qualité est un porteur stratégique, il doit gérer le risque. Il doit créer l’alignement qui doit être cohérent multi-niveaux de l’entreprise. Il doit devenir l’ambassadeur de la transformation autant numérique qu’organisationnelle. Il doit allier justesse de la réponse et rapidité de la réponse au client d’où le rôle de plus en plus stratégique du manager qualité ; il devient le gestionnaire du risque, décideur entre la qualité minimale et la rapidité de la réponse au marché/client. cela revient à dire aussi que si on fait prendre conscience à chacun la qualité, le manager qualité n’a plus le rôle de vérificateur mais celui de multiplicateur de la qualité.
Enfin une dernière question peut être : comment va-t-il convaincre son entourage ?
Son rôle est souvent dans la simplification et la défense de celle-ci à tout prix. Les bons résultats ne sont pas seulement le résultats du bout de la ligne mais bien de toute la ligne. Si l’on reprend une idée chère au professeur Deming, sur la roue du PDCA (Plan/Do/Check/Act), plus la cale qui empêche la roue de redescendre la pente est petite et simple d’utilisation, plus la progression est fluide. Les bons leaders sont ceux qui accomplissent le « mariage/jumelage » numérique/humain, de façon à faire une belle équation avec tout cela. C’est autrement dit le développement de l’intelligence émotionnelle.
